Il est encore trop tôt pour affirmer que Jean Ping sera candidat aux présidentielles de 2016, mais nous pouvons dire que s’il se présente, il pourra peser de tout son poids sur ces élections.

La gouvernance du Gabon par Ali Bongo, entachée par les tâtonnements dans les prises de décision, les scandales comme celui dit des « biens mal acquis », les troubles sociopolitiques (comme ceux qui ont suivi l’annonce de la mort de l’opposant André Mba Obame), font planer le risque d’une alternance politique en 2016.

Jean Ping, homme du sérail, ancien patron de l’Union africaine, présente des atouts qui en font un homme d’Etat. Sa connaissance des élites gabonaises et ses réseaux internationaux peuvent en faire un candidat sérieux pour la coalition des opposants.

Nous assistons à une véritable guerre de tranchées dont personne ne connaît l’issue. Les peuples africains ont pris maintenant la mesure des enjeux des élections présidentielles et ne supportent plus la manipulation de scrutin, ni l’illégitimité d’une candidature.

Le président Ali Bongo risque de terminer son premier mandat avec un maigre bilan puisqu’il a manqué l’occasion de poser des actions majeures pour convaincre les Gabonais. Ajouter à cela la menace des juges français, puisque l’affaire des «biens mal acquis» refait surface.

 

(La suite à lire dans l’éditorial à paraître le 28 mai 2015 dans le prochain numéro du magazine Les Afriques)

 

Par Abderrazzak Sitaïl, directeur de publication

Source: lesafriques.com

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