Le président tchadien Idriss déby a accusé samedi la Libye d’abriter un camp de mercenaires tchadiens cherchant à déstabiliser son pays, une accusation rejetée par Tripoli.

Dans une interview à la radio, Idriss Déby a déclaré que ces mercenaires circulaient librement autour de Benghazi, la capitale de la Cyrénaïque dans l’est de la Libye.

« Je ne veux pas que la nouvelle Libye soit à l’origine d’un quelconque complot pour déstabiliser le Tchad », a-t-il dit. « Je demande aux autorités libyennes de prendre des mesures pour garantir que le Tchad ne soit pas la proie d’une autre mésaventure libyenne. »

Saleh Gaouda, vice-président du comité de sécurité nationale auprès du Conseil général national libyen, qui représente également Benghazi, a démenti l’existence de tels camps.

« La Libye (…) n’autorise pas des camps militaires où les étrangers pourraient trouver refuge, et n’interviendra pas dans les affaires de politique intérieure de nos voisins », a-t-il dit. « En tant qu’adjoint pour la ville de Benghazi, je peux affirmer catégoriquement qu’il n’existe pas de tels camps dans la ville. »

En mars dernier, la coalition rebelle tchadienne UFR (Union des forces de la résistance), qui a déposé les armes en 2010, a averti qu’elle allait reprendre les hostilités faute de négociations engagées par Idriss Déby depuis plus de deux ans.

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