Combien Il est ahurissant de constater l’incrédulité de la classe politique Tchadienne.

Il lui faut encore combien de temps pour se rendre compte de la nature incurable de la Démon Croatie pratiquée par Idris Deby sous le sigle impénitent du MPS.

Depuis les premières élections présidentielles de 1996, tout le monde savait que le président Deby n’est élu que sur le fichier de Mr Jeanier Ambassadeur de France au Tchad soutenu par l’expert en fraude électorale dépêché par Paris Mr Le grande non pour tripoter les ordinateurs de la CENI. Autrement dit, le holdup électoral était grossièrement patent. Dés lors il fallait tirer les conséquences de cette turpitudes. Ors cette fameuse classe politique a préféré mordre à l’appât de la DCP "démocratie consensuelle et participative" cette théorie perverse des valeurs démocratiques a pour but de palier au déficit du serveur tout désigné.

Cette démarche indécente a eu pour conséquences immédiates, l’instauration d’une empire "démocratique". En d’autres termes, les élections ne sont désormais qu’un moyen pratique de légitimation d’un pouvoir spolié et confisqué au peuple.

L’empereur constitutionnel né de cette crapuleuse convergence d’intérêt, fort de sa puissance de prince,, affiche une arrogance insolente face aux droits les plus élémentaires de citoyens.

L’étendue de la corruption politique et financière, la terreur largement rependue et la torture morale sont les moyens du monologue hautin et permanents que Deby offre à ces protagonistes politiques Tchadiens.

Faut il être un cadre pour se rendre compte du séisme catastrophique engendré par cette attitude gravissime qui ébranle en ce moment le fondement même de notre pays ?

A-t-on vraiment besoin de s’engluer dans les institutions chimériques d’un système aussi mafieux et dévastateur que celui instauré par le MPS ? Aucun esprit conséquent et logique ne peut accepter les violations intempestives de droit et la mise à sac quotidien de la constitution que Deby jette comme un défi sur la figure des Tchadiens. Admettre cette forfaiture c’est être complice et coauteur de cette calamiteuse gouvernance décriée par toutes les institutions internationales.

Dr Gali Ngatta Ngoté fait le frais d’une classe politique sclérosée et largement bouffonne. C’est aussi l’inconséquence de cette même classe politique doublée de la complicité étrangère active qui est à l’origine de la disparition cruelle du Pr Ibni Oumar Mahamat Saleh. Ne soyez pas surpris si dans quelque jours vous appreniez le décès tragique de Dr Gali Ngatta Député de son État. Raisons invoquée ? On vous dira alors qu’il a tenté de fuir et on l’a abattu ou encor il souffrait d’une fièvre paludique. Les refrains de la chanson sont connue de tous.

Qui de Yorongar ou de Kébzabo sera la prochaine victime de l’ostracisme sélectif qui vise a museler définitivement toutes les voix discordantes sur la seine Tchadienne ? En tout cas au moment où la communauté internationale patauge dans les labyrinthes d’un positionnement stratégique hypothétique et dangereusement risqué, les questions de mauvaise gouvernance des pays qui sont sur la liste de l’angle mort des intérêts immédiats comme le Tchad, restent les cadets de la préoccupation d’un monde profondément menacé par les crises économiques à répétition.

La mobilisation citoyenne étant exclue du fait de l’immaturité civique et politique de population d’une part, et le manque de crédibilité des dirigeants du fait de leur accointance trouble avec le pouvoir d’autre part, il devient urgent et impérieux qu’une élite se dégage pour faire preuve d’ingéniosité active qui mettra rapidement fin à cette implacable dictature afin de débarrassera les Tchadiens d’un fardeau qui na que trop duré.

Le 13 Mars 2012 
Aboulanwar M.Djarma

Tag(s) : #POLITIQUE TCHAD
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